La tsédaka

La tsédaka (צדקה) désigne dans la torah le principe de donner la ''charité''. Elle ne se limite pas qu'aux dons d’argent, c'est aussi donner de son temps, des conseils, une aide...


Une maison juive se distingue par
- des livres de prière
- des mézouzot
- et une boite de tsédaka.




La tsédaka est une très grande mitsva, c'est même une obligation. Le monde ne subsiste que grâce à elle.

D.ieu a crée le monde et l'homme doit le remplir de spiritualité et de sens. 
Rien n’est aussi puissant que la tsédaka, car tous les efforts investis par celui ci pour gagner son argent prennent alors un sens nouveau.

En réalité, tout ce que nous possédons n’est pas totalement à nous. D.ieu nous donne, et attend de nous que nous donnions aux autres.

Le roi Salomon  a dit que lorsque vous donnez à un pauvre, vous prêtez à D.ieu.

En fait, le Créateur nous rembourse avec forte générosité dans le monde futur, mais également dans ce monde.

Nos 'hahamim (sages) ont enseigné que la tsédaka apporte l’expiation et protège des décrets divins.





L'idéal est de donner au moins 10% de ses revenus à la tsédaka.

Si une personne démunie vous demande à manger, il faut le lui donner.

Si elle demande de l’argent, nous avons le droit de nous renseigner sur la véracité de sa demande.

Lorsque l'on donne
 la tsédaka, il faut le faire avec une parole gentille et encourageante.

Il est préférable de donner de manière anonyme.


La meilleur forme de tsédaka et de procurer à la personne démunie une autonomie financière: lui trouver par exemple un emploi.


Il est préférable de donner plusieurs petits dons qu'un seul gros don (Maïmonide).

Le Baal Chem Tov a enseigné de ne pas laissez passer un jour qui n’ait son propre acte de tsédaka.

Il faut aider en priorité les personnes de sa famille, puis ceux de notre ville, puis ceux d'Israël, et enfin ceux des autres villes de Diaspora.


Il n'y a pas de moment pour donner, mais certains moments sont plus propices que d’autres :

- avant la prière.
- avant le Chabat ou une fête.
- le jour d'un mariage juif.

C'est un bon usage de faire la tsédaka pour le mérite des âmes de nos chers disparus.

Maïmonide
Maïmonide

Maïmonide distingue huit niveaux de ts
édaka :
1)  La charité préventive : Donner du travail à une personne pauvre afin qu'il ne dépende plus de la charité, sous forme de travail, de partenariat, de 
prêt ou de don.
2)  Donner la 
tsédaka de façon anonyme à une personne inconnue.
3)  Donner la 
tsédaka de façon anonyme à une personne connue.
4)  Donner la 
tsédaka de façon publique à une personne inconnue.
5)  Donner la tsédaka avant qu'on ne la demande.
6)  Donner la 
tsédaka de manière adaptée après qu'on l'ait demandée.
7)  Donner l
tsédaka de son plein gré, mais pas de manière adaptée (pas suffisamment).
8)  Donner ltsédaka contre son gré.






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